Je suis persuadé de ce que les seules entreprises qui survivront durant les vingt prochaines années sont celles qui sont flexibles, agiles et créatives, capable de supporter la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté, et le seul moyen de le faire est d’avoir des gens qui apprennent. L’apprentissage devient l’essence du travail, travailler, c’est apprendre, apprendre, c’est travailler, comme vous savez. Et de fait, nous devons changer radicalement ce que nous appelons apprentissage corporate, et sous bien des angles nous devons transformer radicalement ceux qui ont passé leur carrière dans l’apprentissage corporate, en délivrant des formations et en distillant le savoir goutte à goutte, ce n’est pas assez, ce n’est pas suffisant. Une organisation apprenante est une organisation où l’on apprend tout le temps. Les idées bouillonnent, le savoir est partagé, l’information entre depuis l’extérieur et est continuellement traitée. Ce n’est pas la même chose que de donner, vous savez, vous avez vos deux formations par an, vous avez trois heures ou trois jours par an, ou quoi que ce soit, c’est une approche complètement différente.
Aussi je pense que les entreprises s’éveillent au pouvoir d’employés impliqués qui sont des êtres pensants, au contraire d’êtres qui font juste ce qu’on leur dit et traitent les tâches sans réfléchir. Je crois qu’il y a une révolution dans l’apprentissage; déjà aux Etats-Unis, il y a plus d’argent dépensé aux Etats-Unis en entreprise que dans tout le système universitaire. C’est déjà un investissement massif, mais je crois qu’il doit être utilisé différemment, ce doit maintenant être un investissement qui autonomies les gens, qui leur permette de faire des choses par eux-mêmes/ Et qui utilise la technologie, ce qui va faire que cela marche c’est la technologie, nous devons utiliser les flux et l’échange gratuit que permet la technologie. Nous devons réellement l’utiliser plus consciemment pour partager du savoir, et construire du savoir,, et créer de la propriété intellectuelle, des ressources intellectuelles. Le capital humain est le seul moyen de faire ça, les machines ne peuvent pas vraiment le faire, elles peuvent aider, mais elles ne peuvent pas le faire, il doit donc y avoir une vraie refonte de l’apprentissage, à ce que je pense, et les entreprises qui le comprennent se porteront mieux.
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